Mot du président

Travailler avec persévérance dans un contexte rempli de défis

L’année 2018-2019 aura été difficile pour les éleveurs de porcs du Québec, une année remplie de défis, mais durant laquelle nous nous sommes retroussé les manches et avons redoublé d’efforts.

Nous avons été confrontés à une combinaison d’enjeux qui ont fragilisé nos entreprises et pesé sur la qualité de vie de nos familles. La guerre commerciale des États-Unis avec le Mexique et la Chine nous a fait mal. Néanmoins, nous avons continué de travailler avec acharnement pour améliorer notre environnement d’affaires, notamment sur la Convention de mise en marché des porcs. À cet effet, la décision de la Régie représente un progrès déterminant. De plus, le dialogue avec le nouveau gouvernement du Québec est positif. Mais le temps presse.

 

Quatre demandes claires et pressantes

Les demandes des éleveurs sont claires.

Premièrement, obtenir un juste prix en provenance des marchés. La dernière année a été consacrée à ce dossier prioritaire. À l’automne, nous avons connu six jours d’arbitrage. Le 30 avril, la Régie rendait une décision importante reconnaissant l’essentiel de nos demandes. Elle a retenu notre proposition de mettre en place un mécanisme de correction du prix qui s’appuie sur la valeur de la viande de porc.

Tout au long du processus, éleveurs et administrateurs ont répondu présents. Votre appui aura été déterminant. Je suis fier du dossier rigoureux et étoffé que nous avons monté. C’est le fruit d’un travail acharné. La Régie a d’ailleurs reconnu la qualité de ce travail dans sa décision. Je tiens à remercier tous ceux qui y ont contribué.

Deuxièmement, il faut améliorer la gestion des risques de nos entreprises, une condition essentielle, voire incontournable, à la prise de décision lorsque nous devons réaliser des investissements majeurs. Malheureusement, le nouveau modèle de coût de production de l’ASRA reflète une réalité d’un secteur qui n’a pas investi depuis trop longtemps. Une réalité anormale pour une production en santé. Une situation qui justifie notre proposition de maintenir la couverture du modèle précédent.

La Financière agricole doit jouer un rôle plus actif dans un contexte où les marchés sont devenus volatils et imprévisibles. C’est pourquoi, dans les dernières semaines, nous lui avons demandé de contribuer au financement du crédit nécessaire permettant d’assurer le plein potentiel du SGRM, un outil devenu incontournable pour une grande majorité des éleveurs de porcs.

Troisièmement, nous demandons un programme d’appui à l’investissement qui soit adapté à notre secteur qui souffre de sous-investissement chronique. Ce programme doit être simplifié. Dans le cadre des consultations prébudgétaires, et lors de nos différentes représentations, nous avons surtout insisté sur la nécessité d’assouplir les règles du programme et de réduire les délais pour que les producteurs puissent y avoir accès plus rapidement, plus facilement et aussi afin d’assurer une meilleure utilisation de l’argent de l’État.

Quatrièmement, au cœur de la guerre commerciale opposant les États-Unis avec la Chine et le Mexique, nous avons connu une chute subite des prix, une perte que nous avons évaluée à environ 6 millions $ par mois pour les éleveurs de porcs du Québec. En août dernier, nous avons demandé aux gouvernements une compensation de 50 millions $ afin d’améliorer nos liquidités. Aux États-Unis, les éleveurs de porcs ont été dédommagés rapidement pour les pertes de revenus engendrées par ces conflits commerciaux. Nos gouvernements doivent faire de même.

 

Le gouvernement Legault doit donner le bon signal rapidement

Depuis des années, nous travaillons d’arrache-pied pour améliorer notre environnement d’affaires. Plusieurs d’entre nous sont à la croisée des chemins. La dernière année a été difficile. Dix mois sur douze, nous n’avons pas rencontré nos coûts.

La situation engendrée par la peste porcine africaine en Chine et la décision positive de la Régie offrent de belles occasions d’affaires pour toute la filière. Nous attendons maintenant un signal clair de la part du gouvernement du Québec en lien avec les demandes évoquées précédemment. Ce nouveau gouvernement de la Coalition avenir Québec est issu des régions, comme nous. Il a des priorités qui résonnent chez les éleveurs de porcs : l’augmentation des exportations, la stimulation des investissements, la création de richesse en région, la valorisation de l’entrepreneuriat. Ce sont des thèmes qui nous parlent.

Nous ne demandons pas mieux que de contribuer aux objectifs ambitieux du gouvernement et de la Politique bioalimentaire. Ces objectifs sont clairs : augmenter de six milliards de dollars les exportations bioalimentaires internationales du Québec, favoriser un investissement total de 15 milliards de dollars par les entreprises agricoles en plus d’ajouter 10 milliards de dollars de contenu québécois achetés au Québec. Nous sommes enthousiastes à l’idée d’y contribuer, voire de les dépasser. À l’heure actuelle, le secteur porcin est le mieux placé dans le milieu agricole québécois pour y arriver, et ce, en mettant à contribution l’ensemble des régions du Québec. Nous avons maintenant besoin d’un signal clair.

Au cours des derniers mois, un gros travail de terrain a été fait à l’échelle nationale et par nos syndicats régionaux pour rencontrer les nouveaux élus et leurs collaborateurs, expliquer nos positions, faire valoir nos revendications. Les canaux de communication sont ouverts et le ton est positif.

 

Bloquer la peste porcine africaine

L’épidémie de peste porcine africaine a débuté en Chine au cours de l’été dernier. Nous assistons depuis à une baisse de production sans précédent, ce qui entraîne un bouleversement de marché important. Ce bouleversement, qui se poursuivra, offre de nouvelles opportunités d’exportation lucratives pour le porc canadien. À moyen terme, ces nouvelles possibilités nous permettront de consolider notre place sur de nouveaux marchés en Asie et ailleurs en établissant des relations d’affaires durables, basées sur la confiance qu’inspire notre produit.

Il nous faut cependant mettre en place des mesures qui préviendront l’apparition de la maladie chez nous. C’est exactement ce à quoi nous travaillons conjointement avec le Conseil canadien du porc, l’Agence canadienne d’inspection des aliments et l’Agence des services frontaliers du Canada. Je tiens ici à saluer le rôle incontournable de l’Équipe québécoise de santé porcine. Sa responsabilité est double : information et prévention, notamment par un plan de mesures d’urgence. Il faut bien comprendre pour bien réagir, et c’est exactement ce que fait l’EQSP depuis plusieurs mois.

 

Une année charnière

L’année 2018-2019 aura été une année charnière, une année de transition.

Nous avons tenu bon dans un marché difficile. Nous avons défendu nos intérêts avec une détermination sans failles. Nous avons fait entendre nos revendications sur toutes les tribunes :  juste prix, compensation pour les pertes liées aux conflits commerciaux, meilleure couverture de l’ASRA et un appui véritable à l’investissement. Voilà nos demandes, voilà les conditions pour équilibrer le climat d’affaires.

Nous avons établi un dialogue avec le nouveau gouvernement du Québec. Les présentations sont faites, les enjeux sont connus, les chiffres sont sur la table. Le temps des décisions s’en vient, et nous sommes optimistes.

Nous avons fait des gains qui vont nous permettre, ainsi qu’à notre relève, d’avoir une plus grande liberté de choix pour nos entreprises. Ils ont été possibles parce que nos demandes sont solides, bien appuyées et étoffées. Mais si nous avons fait ces gains, c’est d’abord parce que nous sommes mobilisés, parce que notre voix est forte, parce que nous sommes fiers de la place que nous occupons, chez nous, et sur les marchés.

Merci pour votre appui qui fait toute notre force, merci à toute l’équipe pour un travail de grande qualité.

On dirait que le vent commence enfin à souffler du bon bord.

 


Le président, David Duval

Mot du directeur général

Œuvrer avec détermination pour un avenir meilleur

Fidèle aux priorités adoptées chaque année par le conseil d’administration, votre organisation travaille sans relâche, depuis plus de cinq ans, à améliorer l’environnement d’affaires de vos entreprises afin de créer un contexte favorable aux investissements tant nécessaires pour bâtir un avenir prometteur à une relève prospère, dynamique et entrepreneuriale. Inlassablement, nous avons œuvré sur trois conditions incontournables à la modernisation des entreprises porcines : une juste répartition des prix en provenance des marchés, une sécurité du revenu et un programme d’appui à l’investissement adapté à la réalité de notre secteur.

 

Créer un terreau fertile à la croissance

En matière de sécurité du revenu, nous avons assuré au cours de la dernière année un suivi étroit de l’enquête sur les grandes entreprises de même que celle pour le renouvellement du modèle de coût de production. Nous avons démontré que la méthodologie « tel que vu » étouffe le secteur porcin; nous avons proposé différentes avenues, permettant de maintenir la couverture du nouveau modèle à un niveau équivalent au précédent. Pour appuyer nos représentations, nous avons commandé une étude au groupe AGÉCO qui démontre, noir sur blanc, la réduction substantielle du soutien gouvernemental en matière de sécurité du revenu. En fait, ce soutien comble à peine l’écart de coût de production occasionné par un prix plus élevé des céréales. La question de la sécurité du revenu est un travail inlassable. Il faut toujours revenir à la charge, adapter nos positions au contexte changeant pour trouver les solutions les plus adaptées aux besoins des éleveurs.

 

L’importance de la collaboration

Il y a le temps des débats et le temps de la collaboration. Oui, les relations sont parfois difficiles avec les acheteurs, mais nous savons aussi nous concerter. La filière porcine québécoise a ainsi inscrit son projet de relance des investissements dans la nouvelle politique bioalimentaire; elle a rencontré le ministre Lamontagne pour que son gouvernement adopte rapidement des mesures favorisant ce projet, et elle a fait des représentations à l’échelle fédérale pour promouvoir de nouveaux accords commerciaux qui pourraient nous ouvrir davantage de marchés. Nous avons aussi contribué à un projet d’étude visant à établir la valeur distinctive du porc canadien et à mieux répondre aux exigences auxquelles nous sommes contraints pour accroître notre place sur les marchés internationaux. Le porc canadien est reconnu mondialement pour son excellence, et il est évident, pour nous comme pour nos collègues canadiens, que cette position de choix doit résulter en une valeur supplémentaire.

 

Santé animale et confiance des consommateurs

Être à l’écoute des consommateurs, satisfaire leurs goûts, partager leurs préoccupations. C’est le premier filon de la réussite. Or, un des grands changements des dernières années est l’importance accordée par les différents marchés au bien-être et à la santé animale. Il s’agit maintenant d’un élément central de la relation de confiance entre les éleveurs de porcs et les consommateurs.

Nos actions concertées ont permis d’adopter cette année une stratégie de réduction de 20 % des antibiotiques d’ici 2020. C’est un engagement qui résonne chez les consommateurs. Nous avons aussi consolidé la démarche de contrôle du SRRP, et poursuivi les activités de prévention de la DEP et du coronavirus. Plus récemment, l’EQSP a établi un plan de sensibilisation et d’information sur la peste porcine africaine; elle s’emploie à revoir promptement son plan de mesures d’urgence, et contribue activement à la stratégie de prévention canadienne.

 

Un important travail de valorisation qui continue de porter ses fruits

Les Éleveurs doivent être présents, actifs, visibles dans la communauté. Dans cet esprit, le Porc Show devient un rendez-vous incontournable. La 5e édition a suscité l’enthousiasme des 1 100 participants de l’industrie d’ici, des provinces canadiennes et d’ailleurs dans le monde. Et encore cette année, plus de 250 éleveurs s’y étaient donné rendez-vous.

Nous avons aussi maintenu une activité marketing soutenue pour que le porc du Québec demeure un choix privilégié par nos concitoyens. Sous le thème « Le porc du Québec, facile à aimer », nos activités de valorisation du produit et de la profession se sont appuyées sur le déploiement des trois nouveaux messages publicitaires, la réalisation de deux capsules – une racontant l’histoire authentique d’une jeune productrice de la relève, l’autre exprimant la fierté éprouvée par la reconnaissance du porc sur le marché japonais – un nouveau partenariat dans le monde du sport avec Marianne St-Gelais et une publicité remarquée par plus de 4,4 millions de téléspectateurs lors du Bye-Bye.

 

Une gestion rigoureuse de vos contributions

Votre organisation poursuit sa gestion saine et rigoureuse des contributions des éleveurs. Guidé par le plan de financement 2015-2020, le dernier exercice financier a permis de maintenir les liquidités au-dessus de l’objectif de 9,5 M$. Les changements à la direction générale occasionneront un certain retard dans l’adoption d’un nouveau cadre financier. Au cours de l’automne, les administrateurs devront évaluer les besoins financiers à court terme et, si nécessaire, consulter les éleveurs sur un ajustement du prélevé, notamment à la lumière des besoins d’investissements en TI, à la suite du dépôt du rapport de la firme Freshe sur les besoins de modernisation de nos outils de programmation.

 

Merci pour 30 années formidables

Après 40 ans de vie professionnelle sur les chapeaux de roues, l’heure est maintenant venue pour moi de réduire la cadence. J’aurai accompagné, pendant plus de trente ans, les destinées de l’organisation collective des Éleveurs de porcs du Québec, dont près de la moitié comme directeur général. À vos côtés et à votre service, nous aurons livré de belles batailles : le démarrage de l’encan électronique, la création du magazine Porc Québec, de la première table filière québécoise, du CDPQ, la 20, le moratoire, les audiences du BAPE, la première stratégie agroenvironnementale, le Circo, la DEP, le rapport Coulombe, les mesures de resserrement à l’ASRA, le premier rapport de responsabilité sociale et… cette décision mémorable de la Régie des marchés agricoles.

Au fil de ces années, j’aurai côtoyé des femmes et des hommes de grande valeur pour qui j’éprouve beaucoup de respect et d’attachement. Collectivement, et bien souvent en partenariat, vous aurez, avec détermination, dressé l’échine, regardé en avant et développé des solutions avant-gardistes. Surtout, à force de travail acharné et guidé par une vision d’avenir, vous aurez enfin obtenu la reconnaissance qui vous est due. Et pour moi, le plus beau témoignage du devoir accompli, c’est celui de vous entendre affirmer avec aplomb et fierté : « Je suis un éleveur de porcs du Québec ».

Pour toutes ces belles années, je me considère privilégié d’avoir fait équipe avec de grands présidents et des administrateurs engagés, solidaires et ouverts aux idées nouvelles, qui m’ont appuyé et fait confiance; choyé aussi d’avoir travaillé en compagnie de permanents compétents, rigoureux et dédiés. À tous, mes remerciements chaleureux et sincères.

 

Le directeur général, Jean Larose

Mission

Depuis 1966, nous sommes au service des éleveurs de porcs du Québec, en collaboration avec les acteurs de la filière porcine et de la communauté.

Nous mettons tout en œuvre pour :

  • être un leader au sein de la filière porcine québécoise;
  • assurer la prospérité et le développement durable des entreprises porcines du Québec;
  • offrir un produit de qualité supérieure à tous les consommateurs;
  • offrir un maximum d’informations et de formations aux éleveurs pour qu’ils soient des moteurs de changement et de réussite.

Les Éleveurs sont notamment responsables de la gestion du Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec, constitué en vertu de la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche.

Le Plan conjoint est un outil qui donne la possibilité aux éleveurs de négocier collectivement toutes les conditions de mise en marché de leur produit.

Les contributions perçues en vertu du Plan conjoint permettent notamment d’appuyer :

  • la recherche, le développement et le transfert technologique;
  • des services d’expertise technique et économique;
  • la promotion du produit « Le porc du Québec » et la valorisation de la profession.

Structure des éleveurs

Comités de mise
en marché

Comité de vérification interne et finances / Comités consultatif

Direction générale
Communications et vie associative
Santé, qualité, recherche et développement
Affaires économiques
Mise en marché
Technologies de l’information
Marketing
Comptabilité et finances

Conseil d’administration et structure organisationnelle

Le conseil d’administration

Le conseil d’administration est composé du président des Éleveurs de porcs du Québec, des présidents des groupes régionaux et des présidents des comités de mise en marché. Dix réunions du conseil d’administration ont été tenues au cours de la dernière année.

image de David Duval

David Duval

Président des Éleveurs
de porcs du Québec

image de Yvan Fréchette

Yvan Fréchette

1er vice-président des Éleveurs de porcs du Québec
Président des Éleveurs de porcs du Centre-du-Québec

image de Louis-Philippe Roy

Louis-Philippe Roy

2e vice-président des Éleveurs de porcs du Québec
Président des Éleveurs de porcs des Deux Rives

image de Louis Coutu

Louis Coutu

Président des Éleveurs
de porcs de l’Estrie

image de Benoit Magny

Benoit Magny

Président des Éleveurs
de porcs de la Mauricie

image de Pierre Massie

Pierre Massie

2e membre du comité exécutif des Éleveurs de porcs du Québec
Président du comité de mise en marché – naisseurs des Éleveurs de porcs du Québec

image de Serge Ménard

Serge Ménard

1er membre du comité exécutif des Éleveurs de porcs du Québec
Président du Syndicat des éleveurs de porcs de Lanaudière-Outaouais-Laurentides

image de François Nadeau

François Nadeau

Président des Éleveurs
de porcs de la Montérégie

image de Pascal Rioux

Pascal Rioux

Président des Éleveurs
de porcs du Bas-Saint-Laurent

image de René Roy

René Roy

Président des Éleveurs
de porcs de la Beauce

image de Julien Santerre

Julien Santerre

Président du comité de mise en marché –
finisseurs des Éleveurs de porcs du Québec

Le comité exécutif

Le comité exécutif est formé de cinq membres : le président ainsi que les premier et deuxième vice-présidents sont élus lors de l’assemblée générale annuelle pour un mandat de deux ans. Les deux autres membres sont élus par le conseil d’administration pour un mandat d’un an. Le comité exécutif s’est réuni à neuf reprises depuis un an.

image de David Duval

David Duval

Président des Éleveurs
de porcs du Québec

image de Yvan Fréchette

Yvan Fréchette

1er vice-président des Éleveurs de porcs du Québec
Président des Éleveurs de porcs du Centre-du-Québec

image de Louis-Philippe Roy

Louis-Philippe Roy

2e vice-président des Éleveurs de porcs du Québec
Président des Éleveurs de porcs des Deux Rives

image de Serge Ménard

Serge Ménard

1er membre du comité exécutif des Éleveurs de porcs du Québec
Président du Syndicat des éleveurs de porcs de Lanaudière-Outaouais-Laurentides

image de Pierre Massie

Pierre Massie

2e membre du comité exécutif des Éleveurs de porcs du Québec
Président du comité de mise en marché – naisseurs des Éleveurs de porcs du Québec

Le comité de direction

Ce comité est composé des gestionnaires de l’organisation. Il voit à la coordination de l’équipe de permanents afin d’assurer le suivi des mandats donner par les élus.

image de Jean Larose

Jean Larose

Directeur général

image de Mario Rodrigue

Mario Rodrigue

Directeur général adjoint

image de Raphaël Bertinotti

Raphaël Bertinotti

Directeur de la Santé,
qualité et recherche et développement

image de Vincent Cloutier

Vincent Cloutier

Directeur des Affaires économiques

image de Vanessa Fontaine

Vanessa Fontaine

Adjointe à la direction générale

image de Daniel Hudon

Daniel Hudon

Directeur des opérations
de la Mise en marché

image de Claudine Lussier

Claudine Lussier

Directrice de la Mise en marché

image de Marcel Lemieux

Marcel Lemieux

Directeur des Technologies de l’information

image de Diane Martel

Diane Martel

Directrice de la Comptabilité et finances

image de Julien Racicot

Julien Racicot

Directeur adjoint des Affaires
économiques jusqu’au 7 février 2019

image de Merlin Trottier-Picard

Merlin Trottier-Picard

Directeur des Communications

image de Danielle Vaillant

Danielle Vaillant

Directrice du Marketing

Les comités

Les comités de mise en marché

Le comité de mise en marché – finisseurs est composé d’éleveurs engagés dans l’engraissement et la mise en marché de porcs destinés à l’abattage. Le comité de mise en marché – naisseurs regroupe, pour sa part, les éleveurs engagés dans l’élevage et la mise en marché de porcelets. Les deux comités découlent des règles prévues au Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec. Essentiellement, ces comités ont pour fonction d’élaborer tout projet de mise en vente en commun et tout mécanisme de fixation du prix pour leur groupe respectif. S’il y a lieu, ils agissent également, avec les Éleveurs de porcs du Québec, comme agents de négociation des conditions de vente de leur produit. Ces deux comités sont composés d’un représentant désigné par chacune des régions. S’il advient qu’un poste est laissé vacant par une région, chaque région est invitée à soumettre une candidature pour pourvoir ce poste.

réunions du comité de mise en marché - finisseurs
réunions du comité de mise en marché - naisseurs
Membre des comités de mise en marché
(naisseurs et finisseurs) 2018-2019
Régions Naisseurs Finisseurs
Bas-Saint-Laurent Sébastien Pagé* René Harton
Beauce
Guylaine Bergeron,
vice-présidente
Simon Breton,
Membre exécutif
Estrie
Roberto Rodriguez Martin Viens
Centre-du-Québec Jeannine Chartrand David Vincent,
vice-président
Deux Rives Sylvain Bouffard Maxime Gosselin
Lanaudière-
Outaouais-
Laurentides
Sébastien Coutu,
membre exécutif
Gaston Wolfe
Mauricie Martin Auger Mario Massicotte
Montérégie Pierre Massie,
président
Julien Santerre,
président

 

* Le poste alloué à la région du Bas-Saint-Laurent, au sein du comité des naisseurs,
a été pourvu par Sébastien Pagé, un éleveur naisseur de l’Estrie.

Le comité vérification interne et finances

Le comité propose au conseil d’administration les budgets annuels et assure leurs suivis. À cette fin, il rencontre annuellement les auditeurs, examine les états financiers des Éleveurs et les propose pour adoption au conseil d’administration. Il revoit les aspects financiers des politiques administratives, des politiques de financement et des politiques de placement et effectue le suivi des aspects financiers des litiges et des engagements. Le comité vérification interne et finances exécute également tout autre mandat que lui confie le conseil d’administration et fait rapport de ses activités et soumet des recommandations au conseil d’administration. Le comité est composé du président et du 1er vice-président des Éleveurs de porcs, d’un membre du comité exécutif désigné par les membres de ce comité et d’un membre du conseil d’administration désigné par ce dernier. Le comité s’est réuni à sept occasions.

Les membres du comité vérification interne et finances sont :

  • François Nadeau, président du comité et membre du C.A.
  • David Duval, président des Éleveurs
  • Yvan Fréchette, 1er vice-président
  • Serge Ménard, membre du comité exécutif

Les comités consultatifs

Le conseil d’administration s’adjoint des comités pour l’étude de dossiers spécifiques ou la réalisation de certains projets. Ces comités sont composés d’administrateurs des Éleveurs de porcs du Québec et de membres des comités de mise en marché. Certains comités comptent aussi un ou des membres supplémentaires provenant de l’extérieur de l’organisation. Il peut s’agir d’un éleveur ou d’une ressource externe.

Les représentations externes

Les Éleveurs de porcs sont représentés au sein de plusieurs comités et d’organisations externes.

Responsabilité sociale : s’engager toujours plus loin

Après avoir publié leur premier rapport de responsabilité sociale en 2014, une première pour le secteur agricole canadien, les Éleveurs de porcs, à travers leur second rapport, se sont engagés envers de nouveaux objectifs et de nouvelles cibles, pour la période du 1er avril 2017 au 31 mars 2020, en fonction de chacun des cinq axes de la démarche :

  • Gouvernance
  • Gestion de l’environnement
  • Bien-être animal, santé animale, salubrité
  • Performance économique
  • Mieux-être des travailleurs et de la communauté

Pour prendre connaissance de l’état d’avancement des objectifs à l’issue de la deuxième année de mise en œuvre, cliquez ici.

Le concours Responsables par nature reconnait l’excellence en production porcine

Ce concours, lancé en 2016, encourage les éleveurs à se démarquer par l’excellence de leurs pratiques et met en lumière les bénéfices qui en découlent auprès des autres producteurs.

Pour l’édition 2018, le premier prix a été décerné à Jean-François Grenier de la Ferme Porcine du Boisé qui s’est particulièrement démarqué par ses bonnes pratiques en matière de biosécurité et d’élevage sans antibiotique.

Julien Gauvin, Ferme Julien Gauvin, ainsi que Sophie Bédard et son conjoint, Denis Richard et Les Élevages Soden, ont également été récompensés pour leurs excellentes pratiques respectives en matière de protection de l’environnement et du bien-être des animaux et des travailleurs.

Le concours est toujours d’actualité en 2019. Trois entreprises ont été récompensées et feront l’objet d’un reportage publié dans le magazine Porc Québec et d’une capsule vidéo disponible sur le site Internet des Éleveurs.

Plan de travail en agroenvironnement

Les actions réalisées pour accompagner les éleveurs dans l’adoption de bonnes pratiques agroenvironnementales ont été diversifiées.

  • Poursuite de la mise en œuvre de la campagne d’identification des puits, incluant la vente de 565 pancartes d’identification aux éleveurs à un tarif préférentiel.
  • Diffusion d’articles dans le magazine Porc Québec sur les bonnes pratiques agroenvironnementales, telles que :
    • Le potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de gain économique découlant de l’adoption de bonnes  pratiques;
    • Les résultats de deux essais, un réalisé sur une ferme d’engraissement commerciale en Saskatchewan, l’autre dans une  pouponnière au Québec, sur la réduction du gaspillage d’eau;
    • L’utilisation raisonnée des pesticides et les gains pour l’entreprise et l’environnement.
  • Appui reconduit des Éleveurs de porcs aux projets issus de la démarche Agro Carbone, une initiative de la Coop Carbone et de ses partenaires :
    • Le premier projet vise l’implantation de réseaux régionaux coopératifs de biodigesteurs. L’appui des Éleveurs a facilité la prise de contact avec les entreprises porcines localisées à proximité du premier site.
    • Le deuxième projet vise à faciliter la réalisation de projets en efficacité énergétique permettant de diminuer les coûts d’énergie et de réduire les émissions de GES sur les fermes porcines.
  • Contribution des Éleveurs à des projets en collaboration avec Swine Innovation Porc :
    • Le projet des chercheurs de l’Université du Manitoba et de l’Université de l’Alberta vise à optimiser la formulation des aliments servis aux porcs en croissance-finition, à améliorer l’efficacité alimentaire et à réduire les coûts d’alimentation.
    • Le projet du chercheur de l’Université du Manitoba visant à faire progresser le secteur porcin canadien par des analyses de l’empreinte environnementale.
Bas-Saint-Laurent Beauce Deux Rives Mauricie Estrie Lanaudière-Outaouais-Laurentides Montérégie Centre-du-Québec

Production porcine au Québec

000
millions de kilos
de viande porcine ont été produits en 2018, atteignant ainsi un record.

%
des porcs assurés
sont détenus par les entreprises de type naisseur-finisseur (NF) assurées au programme ASRA en 2018.

%
des porcs produits au Québec
sont destinés à l’exportation.

Source : Les Éleveurs de porcs du Québec

Au cours de la période 2008 à 2014, les abattages de porcs québécois ont chuté de 13 %, passant de 7,8 millions de têtes à 6,8 millions. Depuis 2015, les abattages se sont stabilisés autour de 7 millions de tête. Au cours des dix dernières années, le poids carcasse des porcs québécois n’a cessé de progresser, passant de 94 kg à plus de 106 kg en 2018. En 2018, la production de viande porcine a atteint un record de 740 millions de kilos.

Source : Les Éleveurs de porcs du Québec –
et Agriculture et Agroalimentaire Canada

Entre 2010 et 2016, pour compenser la baisse de la production québécoise de porcs, les abattoirs du Québec ont augmenté leurs importations annuelles de porcs ontariens de 250 000 à plus de 1 million afin de maintenir leur niveau d’abattage tout près de leur capacité maximale. En 2017, on a assisté à une augmentation de la capacité d’abattage annuelle de près de 445 000 têtes. Cette croissance devrait se poursuivre en 2019 pour dépasser les 9,7 millions de têtes.

Source : La Financière agricole du Québec

En 2018, les entreprises de type naisseur-finisseur (NF) assurées au programme ASRA détenaient 54 % des truies et 59 % des porcs assurés. Les entreprises de type naisseur (N) possèdaient 46 % des truies assurées, alors que les entreprises de type finisseur (F) engraissaient 41 % des porcs.

Source : La Financière agricole du Québec

Après avoir traversé un cycle d’intervention majeure du programme ASRA, le secteur s’est progressivement redressé depuis 2009. Les déficits combinés des fonds ASRA, dans le secteur porcin, ont été réduits de plus de 440 millions de dollars au cours des 10 dernières années.

+
DE

1, 6

milliard de dollars en exportationsLe porc est le produit bioalimentaire le plus exporté par le Québec.

Source : Les Éleveurs de porcs du Québec

Le porc est le produit bioalimentaire le plus exporté par le Québec loin devant le chocolat, le soya et le sirop d’érable. Le Québec exporte plus de porc que d’électricité.

de la valeur
exportée

est destinée aux marchés du Japon et de la Chine.

du volume
exporté

est destiné à 77 pays autres que les États-Unis, la Chine et le Japon.

Source : Statistique Canada –
Catsnet Analytics

La légère baisse de 1,7 % de la valeur des exportations québécoises de viande porcine est le résultat d’une stabilité des volumes exportés, combiné à une légère baisse de prix unitaire.

Bien que les États-Unis représentent encore le plus important marché pour les exportations de porc québécois, sa part dans la valeur totale est passée d’environ 49 % en 2015 à 35 % en 2018. En effet, le Québec diversifie ses exportations et se positionne avantageusement depuis quelques années sur les marchés du Japon et de la Chine qui, ensemble, accaparent 42 % de la valeur et 43 % des volumes exportés par le Québec en 2018.

Source : Statistique Canada –
Catsnet Analytics

Portrait régional de la production porcine en 2018

Syndicats des éleveurs de porcs du Québec Nombre d’entreprises Nombre de producteurs Nombre de truies Nombre de porcs Valeur des ventes à la ferme (millions $) Emplois  élevage Emplois  filière
Les Éleveurs de porcs de la Montérégie 527 840 75 366
26 %
2 413 726
35 %
441 4 062 6 582
Les Éleveurs de porcs des Deux Rives 309 490 60 363
21 %
1 109 316
16 %
203 2 346 3 773
Les Éleveurs de porcs du Centre-du-Québec 238 342 39 098
14 %
1 073 227
15 %
196 1 947 3 385
Les Éleveurs de porcs de la Beauce 337 554 43 207
15 %
1 070 493
15 %
196 2 189 3 614
Les Éleveurs de porcs de l’Estrie 115 198 23 382
8 %
476 009
7 %
87 969 1 219
Syndicat des Éleveurs de porcs de Lanaudière-Outaouais-Laurentides 112 223 14 870
5 %
390 602
6 %
71 695 4 107
Les Éleveurs de porcs de la Mauricie 62 88 14 755
5 %
227 150
3 %
42 568 1 782
Les Éleveurs de porcs du Bas-Saint-Laurent 55 82 16 816
6 %
196 158
3 %
36 565 2 056
Total 1755 2817 287 857 6 956 681 1 272 13 341 26 518